@@ -24,22 +24,19 @@ Il est très pertinent de se poser la question : d'où vient la monnaie ? Commen
Tout peut être une monnaie, c'est l'usage qui fait d'un objet une monnaie. Les céréales (dont le blé), le sel (d'où vient le mot salaire), les pièces d'or, ont longtemps servi de monnaie. Aujourd'hui les monnaies sont fiduciaires, elles reposent sur la confiance.
Aujourd'hui pour simplifier, 90% de la monnaie est créée par les banques privées, lorsqu'un crédit est accordé. C'est le fait de contracter une dette auprès d'une banque qui crée la monnaie. Aussi l'appelle-t-on communément ... monnaie-dette.
Aujourd'hui pour simplifier, 90% de la monnaie est créée par les banques privées, lorsqu'un crédit est accordé. C'est le fait de contracter une dette auprès d'une banque qui crée la monnaie. Aussi l'appelle-t-on communément ... **monnaie-dette**.
Notre euro est une monnaie-dette, et il n'est pas le nôtre, il appartient aux banques. On ne fait que le louer, et il nous cote - très - cher.
**En utilisant la monnaie-dette vous faites confiance ... aux banquiers.**
Notre euro est une monnaie-dette, et il n'est pas le nôtre, il appartient aux banques. On ne fait que le louer, et il nous coûte - très - cher. **En utilisant la monnaie-dette vous faites confiance ... aux banquiers.**
En souscrivant un crédit, on s'engage à créer une valeur qui n'existe pas encore (production d'un bien ou d'un service, travail salarié, ...). Or ce sont les banques qui accordent ce crédit, ce sont donc elles qui décident ce qui pourra être produit ou pas, ce qui a de la valeur et ce qui n'en a pas. Selon des critères qui lui appartiennent. Nous n'avons pas vraiment - du tout - droit au chapitre sur cette question.
En souscrivant un crédit, on s'engage à créer une valeur qui n'existe pas encore (production d'un bien ou d'un service, travail salarié, ...). Or ce sont les banques qui accordent ce crédit, ce sont donc elles qui décident ce qui pourra être produit ou pas, **ce qui a de la valeur et ce qui n'en a pas**. Selon des critères qui lui appartiennent. Nous n'avons pas vraiment - du tout - droit au chapitre sur cette question.
En souscrivant un crédit de 10.000, nous devons rembourser les 10.000 (qui seront détruits comme ils ont été créés), mais également lesdits "intérêts". Or les intérêts eux, ne sont pas créés par la souscription du crédit. Nous devons collectivement, en permanence, rendre plus de monnaie qu'il n'en a été créée.
En souscrivant un crédit de 10.000, nous devons rembourser les 10.000 (qui seront détruits comme ils ont été créés), mais également lesdits "intérêts". Or les intérêts eux, ne sont pas créés par la souscription du crédit. Nous devons collectivement - en permanence - rembourser plus de monnaie qu'il n'en a été créée, en **rendre plus qu'il n'en existe**.
On peut appeler cela une "chaise musicale", ou une "machine à faillite".
Libre à chacun(e) de ne pas y voir de problème.
On peut appeler cela une "chaise musicale", ou une "machine à faillite". Libre à chacun(e) de ne pas y voir de problème.
Seule alternative possible : quel que soit le lieu, et quelle que soit l'époque, chaque individu crée la même proportion relative de monnaie, durant toute sa vie.
## Une monnaie relative
Ce n'est pas la quantité de monnaie que l'on possède qui compte, mais bien la part relative que représente cette quantité, par rapport à la masse monétaire globale existante et par rapport au nombre de personnes qui se partagent cette masse monétaire.\
Ce n'est pas la quantité de monnaie que l'on possède qui compte, mais bien la part relative que représente cette quantité, par rapport à la masse monétaire globale existante et par rapport au nombre de personnes qui la "partagent".\
En monnaie libre, on ne compte plus en quantitatif mais en relatif. On utilise une unité relative de monnaie : le <lexique>DU</lexique> quotidien.